
En 2050, il faudra nourrir une population de plus de 10 milliards d'habitants.
L'élevage intensif est la première cause du réchauffement climatique.
Notre système alimentaire actuel accélère le dérèglement climatique. L’élevage industriel est l’un des plus grands contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre, à la déforestation et à la perte de biodiversité. Il mobilise plus de 80 % des terres agricoles mondiales. Ce modèle intensif exerce une pression croissante sur les écosystèmes : il consomme énormément d’eau, d’énergie, et engendre une pollution importante des sols et des eaux.
Pour nourrir la planète autrement, il est urgent d’explorer des alternatives plus respectueuses de notre environnement, de notre santé… et tout aussi gourmandes.


L’élevage intensif soulève aussi des questions majeures de bien-être animal et de santé publique.
Deux tiers des antibiotiques utilisés dans le monde sont destinés à l’élevage, avec des résidus qui peuvent se retrouver indirectement dans notre alimentation. Cette utilisation massive contribue à l’antibiorésistance, un enjeu de santé mondial reconnu par l’OMS.
Nous devons changer radicalement notre façon de nous alimenter.
Pour répondre aux enjeux démographiques, climatiques et de santé publique mondiale, il est essentiel de garantir une souveraineté alimentaire, ainsi qu’une alimentation saine et accessible à tous.
Une alimentation qui respecte les écosystèmes, qui prend soin de notre santé… sans oublier l’essentiel : manger doit rester un plaisir.
